Spéléologie en Ardèche : vivre une aventure unique avec le bon matériel

Tel le professeur Otto Lidenbrock dans le roman, mais aussi le film éponyme « Voyage au centre de la Terre », vous vous apprêtez vous aussi à vivre une aventure extraordinaire, mais en Ardèche. Rien de tel qu’une activité sportive outdoor en plein cœur d’une nature sauvage dans un massif calcaire, pour explorer le sous-sol. Mais voilà, pour enchaîner ramping, désescalade, réseau semi-actif ou encore rappel, il est essentiel de s’équiper en matériel et, le bon. Et surtout, d’être accompagné par des professionnels. Et pour cause, l’exploration du monde souterrain n’est pas sans danger.

La tenue du parfait spéléologue

Bien loin de l’attirail utilisé par le célébrissime Norbert Casteret, aujourd’hui, pour faire de la spéléologie en Ardèche comme ailleurs, il faut de nombreux accessoires. Gros plan sur la tenue parfaite.

La combinaison est de rigueur. C’est d’ailleurs, le premier des accessoires à avoir. Attention à ne pas la choisir trop serrée pour éviter qu’elle ne vienne gêner les mouvements et les contorsions dans la cavité explorée. Le fait qu’elle ne soit pas trop étroite évitera également qu’elle ne se déchire. L’exploration demande également à avoir des chaussures adaptées. Bien évidemment selon le cas, il peut s’agir d’une paire de bottes ou d’une paire de baskets. Il faut aussi un harnais spécialement conçu pour la spéléologie. Le modèle ceinture-cuissard dissociable ou le baudrier peut se révéler intéressant en fonction du type d’exploration. Il faut également un delta dont la vis se positionne en bas et le petit côté du delta à droite. Lors de la sortie, les professionnels veilleront à ce qu’il soit bien plaqué sur le ventre, que le bloqueur ventral soit à droite, qu’au centre il y est le descendeur et son mousqueton de freinage et à gauche la longe. Ils veilleront également à bien accrocher la poignée autobloquante, le bloqueur ventral, le descendeur et la pédale. Bien entendu, la tenue ne serait pas complète sans les gants et le casque. Et là, exit le casque de chantier. Mieux vaut lui préférer un modèle plus résistant et surtout confortable, avec notamment une jugulaire en forme de « V » surmonté d’une petite lampe.

Fort heureusement, le matériel utile et nécessaire est fourni lors de la sortie spéléo par les professionnels. Le moniteur dispose également d’un matériel de survie collectif – canif, bec acétylène, ampoule électrique de rechange, couverture de survie, cordelette, clé de 13 en général plate et un bidon étanche notamment – il ne reste alors à chacun que de prévoir des vêtements de rechange et une tenue de sport adaptée. Tenue qui comprend dans l’idéal un jogging et un t-shirt à manches longues.

Les pré-requis

Et, à l’image de toutes les activités sportives, celle-ci tout particulièrement demande d’être en bonne condition physique. Elle demande de pouvoir se contorsionner dans tous les sens, ramper et surtout de pouvoir évoluer dans une cavité. Mieux vaut s’assurer de ne pas souffrir de claustrophobie ni de crise d’angoisse. Mieux vaut s’en aviser au préalable en demandant conseil auprès de son médecin, en cas de traitement médicamenteux ou tout autre problème de santé. Et, pour que l’expérience soit juste parfaite, chaque aventurier peut également prévoir un casse-croûte, de quoi se remettre de ses émotions et finir la sortie par une note conviviale.

Bien entendu, les âmes sensibles éviteront la veille de la sortie de se faire un marathon de films dédiés à la spéléologie avec notamment The Descent, Sanctum, La Crypte, The cavern ou encore Le Porte Dell’ Inferno …