Séjour-découverte à Sarlat et dans les villages alentour

« Le nom de Sarlat évoque à lui seul un patrimoine architectural exceptionnel, liée à une riche Histoire depuis le Moyen-âge », peut-on lire sur Vpah-nouvelle-aquitaine.org, le site Internet des « villes et pays d’art et d’Histoire » (VPah) en Nouvelle-Aquitaine. La même plateforme rajoute d’ailleurs que la capitale du Périgord possède « la plus forte densité en monuments historiques et classés en Europe » – le Livre Guinness des records arrive à la même conclusion. Sarlat doit surtout sa renommée mondiale aux efforts entrepris depuis des décennies pour la sauvegarde et la valorisation de son patrimoine. Aussi n’est-il pas une surprise que la ville soit labellisée « ville d’art et d’Histoire », qu’elle fasse partie des « plus beaux détours de France » et que surtout deux millions de personnes viennent chaque année admirer ses trésors architecturaux. Plongée dans l’une des plus belles cités médiévales du Périgord Noir.

Sarlat figure parmi les « plus beaux détours de France »

Pour se faire une idée de l’importance de figurer sur cette liste, il suffit de visiter le site Plusbeauxdetours.com. On peut par exemple y lire que les « plus beaux détours de France » sont de « petites villes touristiques » où les visiteurs sont assurés de « trouver un accueil et hébergement de qualité ». Le site insiste également sur l’importance d’avoir un « patrimoine valorisé et attrayant ».

La valorisation du patrimoine est justement la grande force de la cité médiévale – nous y reviendrons plus en détail dans la partie consacrée au label « ville d’art et pays d’Histoire » (VPah), dont bénéficie Sarlat. Le secteur sauvegardé, essentiellement dans le cœur historique, est un périmètre bien défini – comme l’exige notamment le ministère de la culture, pour l’attribution du label(VPah) – de onze hectares. Ce secteur comprend en tout soixante-six monuments classés ou inscrits, dont la cathédrale Saint-Sacerdos, le couvent Sainte-Claire, l’église Saint-Jean-Baptiste, le château de La Boétie ou le manoir de Gisson et son Cabinet de Curiosités.

Les monuments historiques côtoient aujourd’hui de nombreux établissements et immeubles modernes. La preuve en est par exemple sur la place de la Liberté, principale place de la ville, où des monuments emblématiques comme l’hôtel de ville, entre autres, sont voisins des nombreuses terrasses de café, où habitants et visiteurs se rafraîchissent. Plus largement, il est facile pour un visiteur de trouver dans le noyau historique un café-bar, un bon restaurant, un hôtel Sarlat avec piscine, etc.

En parcourant le site Plusbeauxdetours.com, on apprend aussi l’importance accordée à l’« identité » et à la « tradition gastronomique » e – cela se manifeste à Sarlat, entre autres à travers le fait que de nombreux restaurants ou hôtels, pour la plupart étoilés, servent de nombreuses spécialités régionales à base de produits frais locaux.

L’authenticité de ces « petites villes touristiques » est par ailleurs censée se manifester à travers « l’ambiance d’un marché ou d’une fête locale ». En l’occurrence, Sarlat propose plusieurs manifestations culturelles, pour la plupart en ligne avec la tradition gastronomique du Périgord : « Journées du terroir », « Fest’oie », « Fête de la truffe », « Fête de la noix », etc.

Sarlat est labellisé « ville d’art et d’Histoire »

L’attribution du label VPah implique « un réel engagement politique » destiné à assurer « [la] connaissance, [la]conservation, [la]médiation et [le]soutien à la qualité architecturale et du cadre de vie », peut-on lire notamment sur le site du ministère de la culture, Culture.gouv.fr.

Sur le site du réseau des VPah en Nouvelle-Aquitaine, il est clairement expliqué que « l’intérêt pour la conservation du patrimoine s’est manifesté [à Sarlat] dès les années 1950. » Les premiers efforts auront permis notamment de réaliser en décor naturel les représentations du festival des Jeux du Théâtre, créé en 1952. L’essentiel du plan de sauvegarde se concentre sur le noyau historique, d’autant que celui-ci est protégé par la loi Malraux en 1964.

Les travaux de réhabilitation, qui permettent de restaurer un « premier îlot opérationnel », se poursuivent jusque dans les années 1970. La dynamique reprend quelques décennies plus tard, en particulier avec des projets de réhabilitation des espaces publics et des immeubles. Désormais, la politique de sauvegarde « s’étend à la rue principale et aux entrées de la vieille ville », précise la plateforme des VPah en Nouvelle-Aquitaine, rajoutant au demeurant que ces efforts auront suscité « une véritable redynamisation du centre historique et du commerce dans ce périmètre ».

A la découverte des villages médiévaux alentour

Certains visiteurs prennent le temps de sillonner les cités qui forment la vallée de Dordogne. Si Castelnaud-la-Chapelle figure parmi les villages les plus prisés, beaucoup s’intéressent plus particulièrement à ceux qui font partie des « plus beaux villages de France » : Autoire, Beynac, Carennac, Collonges-la-Rouge, Curemonte et Loubressac. Ces cités médiévales possèdent chacune leur château, des maisons nobles d’antan, des édifices religieux et d’autres trésors architecturaux.